mardi 3 juin 2014

Il était une fois ... La Crète : stop ou encore ?

Pour ce séjour crétois, nous avions opté pour la location de voiture au détriment des transports en commun. C'était bien entendu le bon choix. Toutefois cela nous a causé quelques frayeurs...

Premiers jours : jusque-là tout va bien
A l'arrivée, c'est une 206 qui nous attend.
Premier constat avec la voiture : plus la route grimpe, plus l'aiguille de la température du moteur augmente... Mais dès que ça redescend tout revient à la normale. C'est les vacances, il fait un peu chaud, certaines routes sont assez pentues : on se dit que ça doit être normal dans de telles conditions...
La première réelle alerte des vacances fut un warning sur la pression d'huile à Xérokambos après notre journée autour du plateau de Handras. A un énième démarrage du moteur, le voyant de pression d'huile apparait. On regarde alors la notice :  tout est écrit en grec, bref on n'apprend rien de plus ... On décide donc de laisser le moteur se reposer puis d'aviser après notre petite pause plage.
1 heure après, on vérifie le niveau d'huile : tout est ok. En redémarrant la voiture, plus rien. Ce phénomène se reproduira une ou deux fois durant le séjour. On se refuse d'appeler l'assistance de peur d'être bloqué une journée pour remplacer ou réparer la voiture. 
Fin de séjour : des alertes différentes 

Tout commence par notre retour d'Elafonisi. Dans la descente menant à Paleochora, le message STOP apparait soudainement sur le tableau de bord.


En mode panique, je coupe le contact et parviens à garer la voiture sur le bas-côté. On ouvre aussitôt le capot mais aucun signe alarmant : pas de fumée,...
Je tente de redémarrer le moteur et là aucune alarme, on se dit que le tableau de bord est vraiment capricieux. C'est sûrement un faux contact se disent les grands mécaniciens que nous sommes !

Il reste 10 min de voiture pour rejoindre l'hôtel, il est tard, c'est principalement de la descente, nous sommes un peu joueurs, bref on repart et le message ne réapparaitra pas !
Promis, on appelle l'assistance le lendemain matin si ce "stop" réapparaît... mais le lendemain tout va bien se passer !

Avant dernier jour : la mécanique tient toujours

On quitte Paleochora pour La Canée soit 1h30 de route de montagne. La vigilance s'est forcément accrue sur le tableau de bord depuis les derniers événements.
On commence par une grosse montée : fidèle à elle-même, la température du moteur, ou tout du moins l'aiguille grimpe raisonnablement. Au sommet, coup de théâtre, un nouveau message STOP apparaît sur le tableau de bord. On s'arrête, on ouvre le capot, toujours rien d'anormal... on reprend donc la route, on va rouler pendant 1 heure sans aucun problème. Du coup on se refuse d'appeler l'assistance afin de profiter de La Canée et de notre dernière journée de plage...
Dernier jour : le trajet le plus long et palpitant des vacances
Pour notre dernière journée, nous décidons de profiter de la piscine de l'hôtel-club que nous avons choisi à Kalyvès. Il faut compter moins de 2 heures de route pour rejoindre l'aéroport d'Héraklion en temps normal. Avec les derniers événements, on se dit qu'il n'est pas inutile de se prendre une petite marge de sécurité en partant un peu plus tôt que prévu.

C'est donc parti pour un trajet qui restera dans nos mémoires. 

Au bout de 40 minutes à très bonne allure, devinez quoi : le message STOP apparait avec en bonus l'aiguille de la température du moteur dans le rouge ! On s'arrête où on peut car nous sommes sur une partie de l'autoroute où il y a des travaux : pas de fumée (ouf), on s'assure qu'il y a toujours du liquide de refroidissement et on repart ... mais un peu moins vite: maintenant on commence à se faire dépasser régulièrement !

30 minutes plus tard même scénario !! Et nous n'en sommes qu'à la moitié du parcours seulement... On repart à nouveau (encore plus lentement) mais on commence à s'inquiéter pour notre avion.
... Je suppute à chaque fois un arrêt intempestif du ventilateur du moteur ...

20 minutes plus tard, nous sommes entre Réthymnon et Héraklion, il y a de fortes montées, il fait toujours aussi chaud et patatras encore un message STOP.
Ca devient flippant là car les messages reviennent de plus en plus vite ! On décide de faire une pause d'un quart d'heure, histoire de reposer le moteur.
On repart encore moins vite : en vitesse de pointe nous frôlons désormais les 60 km/h !

40 minutes plus tard : nouvelle alerte! Nous ne sommes plus qu'à une trentaine de kilomètres de l'aéroport. Si on attend l'assistance, c'est sûr, pas d'avion.
On repart donc ... à un train de sénateur (40km/h). La tension est palpable dans la voiture : on ne parle plus, on voit tous les véhicules y compris les scooters nous doubler.... mais jusqu'où tiendrons nous?? Probable que le prochain message STOP soit le dernier...

Nous arrivons à Héraklion, l'aéroport commence à se rapprocher, on se dit que ce serait un comble de tomber en panne maintenant après avoir parcouru autant de kilomètres...

Quand le panneau de sortie "aéroport" surgit de l'autoroute, nous commençons à être un peu moins stressés... quelques mètres encore et l'aéroport se profile...
Ouf c'est fini ! Nous sommes dans le bon timing pour l'embarquement. 3 heures au lieu de 2 : la marge de sécurité initiale ne fut pas de trop!
On expliquera ensuite notre mésaventure au loueur qui s'empressera (on espère) de faire réviser la voiture !
Tout est bien qui finit bien... mais, après le Chili et notre nuit dans le désert d'Atacama, on commence à se dire qu'on a la poisse avec les voitures de location !

2 commentaires:

  1. bonjour ! pas de chance avec la voiture de location ..Pour notre part , en 10 ans , très peu de problèmes à part un toit ouvrant de cabriolet qui avait du mal à se refermer avec la chaleur !!! ^^

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  2. On avait fait plus fort au Chili : panne de voiture dans le désert d'Atacama. Que la journée fut longue !!

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