mardi 2 décembre 2014

Adios @NouveauxExplos avec @TheDiegoBunuel en Bolivie @lecomptoirgnrl

Mercredi dernier, nous avons eu le privilège d'assister à la projection du dernier documentaire de Diego Bunuel pour l'émission Les Nouveaux Explorateurs.


 
La destination choisie : la Bolivie
 
Le salar d'Uyuni et le parc Eduardo Avaora restant l'un de nos plus beaux souvenirs de voyage, nous ne souhaitions pour rien au monde rater cet événement ! 
Notre récit bolivien devrait arriver un jour sur ce blog. En attendant, quelques photos pour vous mettre l'eau à la bouche...






La projection
 
Un retweet ou un "présent" sur le mur facebook suffisait pour assister à la projection, toutefois sans mail de confirmation, il y avait un peu de suspense à l'entrée... qui est vite retombé, ouf!

La projection était faite au Comptoir Général, le QG des Nouveaux Explorateurs où sont tournées les présentations de l'émission.

Au programme du documentaire :
- la descente de la fameuse route de la Mort avec Diego au volant himself
- la visite des cocaleros (planteurs de coca) dans la vallée du Yunga et les descentes vertigineuses en tyrolienne
- les laboratoires clandestins de cocaïne
- les mines de Potosi et les dégâts causés sur l'environnement (la montagne ne cesse de s'affaisser à cause des galeries)
- le salar d'Uyuni et la production mi-industrielle mi-artisanale de lithium
- la visite d'un village afro-bolivien et de son roi
- une plongée dans le lac Titicaca avec la Marine Nationale Bolivienne. Ce n'est pas une blague : même si la Bolivie n'a plus d'accès à la mer depuis des décennies, ils ont un corps d'élite prêt à naviguer sur les océans !

Au final, un très bon reportage teinté d'humour qui, tout en suivant les itinéraires touristiques boliviens, nous fait découvrir une autre facette du pays... avec toujours des scènes de casse-cou dont Diego a le secret : la descente en tyrolienne avec les conditions de sécurité "locale" est plus que vertigineuse !

En fin de projection Diego a pu nous exposer quelques précisions sur les tournages.


Un seul caméraman et des Gopro qui peuvent d'ailleurs tomber en plein rush. C'est rassurant, nous ne sommes pas les seuls à les perdre à plus de 100km/h sur la route !

La sécurité est un maître mot lorsqu'il part dans des pays un peu plus dangereux. Par exemple, en Irak ou Somalie, il était escorté en permanence par une trentaine de soldats armés jusqu'aux dents.

Et plus spécifiquement sur la Bolivie :
- 15h de rush pour 50 min de documentaire au montage
- beaucoup de rdv / préparation pour rentrer dans le labo clandestin.
 
Par contre, il n'a pas précisé ce qu'il a fait du sac de coke du laboratoire !


 
L'interview
 
Durant la soirée, on a même eu l'honneur de discuter quelques instant avec Diego qui s'est montré disponible. 
Voici donc une nouveauté pour ce blog : une mini-interview d'un voyageur pas comme les autres !

Les nouveaux Daltons ?
 
Voyagetourix : Les pays qui t'ont le plus marqués ?
Diego Bunuel : Afghanistan, Iran et Somalie

Vtx : Pourquoi ? Pour le contact avec la population ? Le côté aventurier ?
D.B. : Non, les paysages sont tout simplement incroyables.

Vtx : Sur plusieurs semaines de tournage, as-tu un peu de temps pour profiter des lieux et de la population ?
D.B. : En premier lieu, je suis toujours à penser au scénario du reportage et à la logistique pour le prochain lieu de tournage.
Et puis, je m'inscris plus dans une démarche journalistique que touristique. 



La soirée
 
La mauvaise nouvelle de la soirée : c'était le dernier reportage ! Une aventure de 8 ans dont 32 voyages se terminent pour l'ami Diego.

La bonne nouvelle : qui dit dernière dit dernier rassemblement de l'équipe.
Tous les Nouveaux Explorateurs étaient donc quasiment là : C. Hue l'ethnologue, M. Herrero le sportif, J. Delafosse le plongeur, J. Seth Malland le tagueur, D. Walters le musicien ... 
Et ils sont les mêmes devant la caméra qu'en réalité, à savoir sympa et sans prise de tête.

Parmi la bande, seul Fred Chesneau manquait à l'appel. Peut-être était-il resté dans les cuisines du Comptoir Général ?
 
Un dernier mot sur le Comptoir Général qui constituait une découverte pour nous.
En arrivant, on a l'impression d'être dans l'univers underground. L'entrée, très discrète, est dans la pénombre et ressemble plus à l'adresse d'un squat qu'à celle d'un bar tendance.
 
A l'intérieur, les couleurs sont chaleureuses et la déco d'un style "afro-kitsch" rend l'atmosphère très conviviale.
 



Nous avons l'impression d'être dans un endroit qui sort de l'ordinaire pour prendre un verre (le Mojito gingembre est un délice), grignoter des plats exotiques... mais aussi pour danser.
 
 
C'est sûr, on reviendra !



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