vendredi 21 mars 2014

L'importance du L4 en 4x4

Pour un bizutage en 4x4 rien de tel que d'affronter des pentes tellement vertigineuses que les autorités ont du mettre en place des barrages pour filtrer les véhicules.
D'après le Lonely Planet, cela est en vigueur au plateau de Sayq suite à de nombreux accidents où les freins des véhicules avaient lâché.
En arrivant au barrage, le policier nous indique qu'il faut absolument passer en mode L4 pour le retour.


Depuis la veille et la montée vers Jebel Shams, on a un warning sur le liquide de refroidissement uniquement en cas de forte montée. Dès les 1ers mètres de montée le warning est déjà là, avec notre chance habituelle on aura peut-être même pas l'occasion d'inaugurer le fameux mode L4... d'autant plus qu'on se fait enrhumer par tout le monde dans la montée. Finalement, après 30 bonnes minutes d'ascension nous arrivons sur le plateau.

Au retour nous passons donc en L4 et là on comprend que la descente va être plus longue que la montée : le 4x4 n'avance pas et fait pas mal de bruit...ça grince et ça en devient même inquiétant.

Après nous être fait doubler par pas mal de voitures, au bout de 2 min on se dit qu'on a peut-être mal compris et nous repassons sur le mode d'origine à savoir H4. On utilise au maximum les freins moteur en changeant les vitesses mais on est sans cesse obligé de freiner... en 2 secondes on passe de 40 à 80 km/h.

15 min plus tard... 1 ou 2 voitures klaxonnent derrière, on les laisse passer.
"Ça sent le cramé, non?"
"C'est peut-être la voiture de devant..."
Par précaution, on s'arrête dès qu'il y a un peu d'espace dans la descente... et encore un coup de klaxon de la voiture qui vient de nous dépasser...
Nous sommes à l'arrêt et là on voit la fumée qui commence à remonter des pneus... ça a du chauffer fort!

On repasse donc en mode L4 et on termine les derniers kms à vitesse réduite en 3ème.
Au final, plus de peur que de mal, les freins restent opérationnels pour la suite de la route.
 

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